mardi 7 janvier 2014


 

ELECTIONS MUNICIPALES

du 23 et 30 mars 2014



L'association souhaite :

rencontrer chaque futur candidat, afin de lui présenter les objectifs de l’association et de connaître son projet concernant sa vision d’avenir de LANSLEVILLARD,

l’organisation d’une réunion publique où chaque candidat déclaré pourrait présenter son programme.


Le développement de notre village préservant une réelle qualité de vie, nous concerne tous (Villarins et résidents secondaires).

lundi 3 décembre 2012

PLU 2012

Manifeste de l'association "agir ensemble à Lanslevillard" sur le PLU


POURQUOI ?

 Nous souhaitons que LANSLEVILLARD :
- conserve tout son attrait,
- reste à l'échelle humaine,
- garde toutes les qualités qui ont jusqu'à maintenant assuré sa renommée (environnement, chaleur humaine, station familiale de ski et non pas usine à touristes, ...),
- construise des bâtiments aux dimensions plus modestes, intégrés dans le paysage, respectant les riverains.

POUR QUI ?

- Pour tous les résidents, permanents ou temporaires, qui ont choisi LANSLEVILLARD.

COMMENT ?

- En dialoguant et se concertant.

AVEC QUI ?

- Avec tous ceux qui souhaitent que LANSLEVILLARD connaisse un développement harmonieux, qui apporte plus d'avantages que d'inconvénients, notamment aux résidents permanents, aux agriculteurs, aux commerçants, aux résidents secondaires qui y séjournent depuis plus de 40 ans pour certains d'entre eux, et aux personnes qui y reviennent régulièrement.
- Avec la commission d'urbanisme de la commune.
- Avec Madame le Maire et le Conseil Municipal, qui devront bien évidemment prendre des décisions privilégiant l'intérêt de tous les habitants plutôt que celui des promoteurs.
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Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) du futur Plan Local d'Urbanisme (PLU), actuellement préparé par la Commission en charge de son élaboration, a été débattu lors du Conseil Municipal du 18 septembre dernier. Les deux premiers objectifs de ce PADD, tels qu'on les lit dans le compte-rendu de ce Conseil, sont :
1. Dynamiser l'attractivité touristique de la station,
2. Préserver un cadre de vie exceptionnel.

Le premier objectif se décline essentiellement en " poursuivre l'amélioration du produit ski alpin par la possibilité d'étendre le domaine skiable  au secteur de l'Arcelle ", et " intégrer les besoins en nouveaux équipements (complément de l'offre d'hébergement...)".
Ce complément pour assurer la " nécessaire fréquentation " est estimé aujourd'hui à 1000 à 1200 lits. C'est pour cette raison que le projet de PLU comporte la transformation de zones agricoles, aujourd'hui non constructibles, en zones urbanisées constructibles sur lesquelles seraient bâties de nouvelles Résidences de Tourisme.

Dit autrement, et entendu en mairie: il faut vendre davantage de forfaits, et donc créer de nouveaux lits touristiques, en raison du trop grand nombre de " lits froids ".
Nous y voilà ! On aurait pu espérer qu'avec le quasi achèvement de la continuité immobilière en bordure de la route entre LANSLEBOURG et LANSLEVILLARD, on allait s'arrêter là, après plus de 5000 nouveaux lits construits en 10 ans dans la station.

Pour quel résultat ?
 Des milliers de lits en résidences touristiques qui sont plus froids que ceux de bien des résidences secondaires, et qui ne trouvent locataires en dehors des périodes de " surchauffe hivernale " que grâce à des prix bradés, sur lesquels les Villarins loueurs de leurs appartements et gîtes ne peuvent s'aligner.
Étendre le domaine skiable, puis construire de nouveaux lits pour faire fonctionner les remontées - ou l'inverse d'ailleurs-, c'est décidément toujours la même spirale infernale dont n'arrivent pas à sortir nombre de stations, impuissantes à trouver et mettre en œuvre, pour pérenniser leur existence, d'autres méthodes plus douces, pour la montagne, pour ceux qui l'habitent et pour ceux qui la visitent!

Croire que ces mécanismes vont permettre d'assurer l'avenir de Lanslevillard et de ses habitants, c'est au mieux se leurrer.

Chacun sait en effet :
- que le marché de l'or blanc est arrivé à maturité depuis de nombreuses années. Et comme tout produit commercial, après avoir traversé sa phase de maturité, il stagne, et même régresse régulièrement depuis 2006 en termes de fréquentation dans les hébergements marchands.
C'est pourquoi nous devons impérativement trouver et développer des voies pour sortir du " tout ski alpin ", même si à l'évidence cela est plus facile à dire qu'à faire.
- qu'en pariant aujourd'hui sur une croissance potentielle de la fréquentation si l'offre s'étoffe, on se trompe dangereusement, car:
? la crise qui frappe l'Europe n'est sans doute pas près de se résorber,
? une partie de la " nouvelle clientèle " (celle des pays de l'Est) trouve maintenant chez elle la même chose qu'ici beaucoup moins cher,
? si de nouveaux mécanismes de défiscalisation vont prendre le relai de ceux qui ont permis la réalisation des programmes récents, ils seront beaucoup moins attractifs pour les investisseurs, qui, de ce fait, vont s'empresser encore moins qu'actuellement.

Une saine gestion commande d'atteindre l'équilibre économique sans augmenter la capacité d'accueil, et de renoncer à la construction de toute nouvelle résidence touristique.

Parallèlement, qu'apporterait l'extension du domaine skiable ? Rien de positif assurément.
- Il faut d'abord noter que, si la vente de forfaits de ski n'a pas suivi la progression espérée, c'est déjà tout simplement une illustration de cette décroissance du " tout ski alpin ".

De plus en plus d'hivernants se tournent aujourd'hui vers d'autres pratiques: promenades piétonnes ou en raquettes, ski de fond, ski de randonnée, .... Et cette tendance ne semble pas devoir s'inverser. Ces touristes n'ont que faire d'une extension des remontées mécaniques et du domaine skiable, sauf si elle leur permet d'étendre leur domaine d'activité.

- Alors que l'équipement de la combe de Cléry, deuxième phase prévue de la liaison TERMIGNON-VAL-CENIS, n'est pas encore lancée, voilà que LANSLEVILLARD souhaite se doter dans le secteur de l'Arcelle d'un domaine " technique " " d'altitude ". Un domaine skiable qui atteint 3000 mètres, ça, c'est vendeur en termes de marketing !
Mais a-t-on bien considéré les difficultés et les limites d'exploitation d'un tel secteur? Combien d' " usines à ski " se voient obligées, conditions climatiques obligent, de réduire les périodes d'ouverture de leurs domaines d'altitude ?
Et, a-t-on mesuré l'impact sur la forêt, en partie inférieure, pour assurer le retour sur la station, depuis ce secteur?
A-t-on besoin d'un nouveau secteur " technique ", alors que, depuis des années, en cohérence avec la vocation " familiale " de la station, on s'est évertué à fermer, ou ne plus baliser ni entretenir, nombre de ces secteurs qui existaient dans la partie intermédiaire du domaine?

Si ce n'est pas l'objet de cette tribune de porter un regard critique sur l'évolution du domaine skiable, on peut néanmoins s'inquiéter d'une telle absence de cohérence entre les plans annoncés sur le secteur de l'Arcelle et la réalité de ce qui s'est passé ces dix dernières années.

En conclusion de ce premier point, n'oublions pas que la dimension " raisonnable " du domaine skiable est un des attraits forts de la station auprès de sa clientèle.
 

Venons-en maintenant au deuxième objectif du PADD : " Préserver un cadre de vie exceptionnel ", et notamment " préserver les espaces naturels et paysagers remarquables ".
Oui, le cadre de vie à Lanslevillard est resté exceptionnel, malgré des atteintes, heureusement limitées, durant ces vingt dernières années. Il est aujourd'hui sévèrement menacé par ce projet d'urbanisme !
Chacun sait que ce cadre exceptionnel est pour beaucoup dans l'attractivité du village et de la station auprès des touristes et résidents secondaires, qui viennent chercher ici l'hiver ce qu'ils ne veulent pas, ou plus, voir dans les " usines à ski " voisines.  La réputation de la station ne s'est pas construite sur la capacité des remontées mécaniques ou le nombre de kilomètres de pistes ; à nombre de lits égal, on trouve d'ailleurs nettement plus performant ailleurs.

Et l'été, qui peut apprécier de séjourner dans des villages-fantômes, remplis de ces fameux lits froids des résidences de tourisme évoqués plus haut? Un millier de lits supplémentaires à LANSLEVILLARD, ce seront à coup sûr autant de nouveaux lits vides l'été. Il suffit pour s'en convaincre d'examiner le taux de remplissage estival des résidences. Sinistre perspective!

La préservation et la valorisation du cachet et du patrimoine architectural du village peuvent se faire à travers la réhabilitation et la requalification de l'habitat existant. Si nécessaire, des lits supplémentaires sont disponibles dans celui-ci, pour peu qu'on le rende plus attractif. On aidera du même coup les Villarins à reconquérir le marché de la location de leurs appartements et gîtes, activité taillée en pièces par la concurrence impitoyable des résidences touristiques.

Le cadre de vie exceptionnel, c'est aussi un patrimoine paysager, naturel ou façonné par l'homme, qu'il faut préserver.
Le photomontage en tête de cette tribune préfigure ce que pourrait devenir le point de vue depuis le Rocher, à l'entrée de la chapelle Saint Sébastien, joyau du patrimoine culturel de Lanslevillard et ouvrage classé aux Monuments Historiques. A  ce titre, ce site bénéficie, en théorie, d'une protection particulière dans un rayon de 500 mètres, dit de " co-visibilité ".
La chapelle Saint Pierre, que l'on distingue dans le cercle rouge en haut à droite de la photo, est à moins de 400 mètres : elle marque l'extrémité droite d'une des zones d'implantation envisagée pour les résidences touristiques, qui doit s'étendre vers la gauche sur le talus qui supporte les pylônes du télésiège de la Colomba, puis le long du chemin du Petit Bonheur jusqu'au carrefour du Calvaire, toujours à moins de 500 mètres de la chapelle Saint Sébastien.
Quant à ce chemin du Petit Bonheur, avec ses prairies de fauche et pâturages de saisons intermédiaires, avec ses jardins potagers, il constitue un autre joyau du patrimoine paysager de Lanslevillard à protéger: son départ en haut du village fait l'hiver le bonheur de ces touristes " non skieurs alpins " cités plus haut ; il constitue l'été le point principal de liaison avec le village des promeneurs et des cyclistes.

Alors, un paysage de plus massacré? Au moins les dernières résidences qui ont achevé la continuité immobilière entre LANSLEBOURG et LANSLEVILLARD n'ont-elles pas été construites dans les hauteurs, mais en bordure de la route, avec l'Arc pour seul riverain!

Non moins grave : laisser construire sur la butte et en bordure du chemin du Petit Bonheur, c'est aussi supprimer de nouvelles terres agricoles de fond de vallée, qui sont pourtant des terrains favorisant l'activité agricole de par leur localisation à proximité du village.

En conclusion

 C'est une illusion de croire qu'on assurera l'avenir du village en détruisant ce qui fait, et fera encore demain, son charme et son attrait : préservation du caractère authentique, préservation des espaces naturels et agricoles et des paysages, protection du patrimoine architectural. Ce sont des atouts fondamentaux ; leur mutilation ruinerait les efforts pour améliorer la qualité de l'accueil de la clientèle estivale, véritable enjeu du développement touristique du village.
Sur le plan économique, l'opération touristique projetée dans le cadre du PLU, extension du domaine skiable et construction de nouvelles résidences touristiques, est un miroir aux alouettes. Les seuls bénéficiaires en seront les constructeurs de ces fameuses résidences ; les Villarins n'ont rien à en attendre pour la pérennisation du village.
En revanche, si elle se réalisait, le risque est grand de voir se détourner une clientèle lassée de voir saccagées les valeurs qui ont contribué à sa fidélisation, parfois depuis la naissance de la station. Des familles qui y sont venues avec leurs enfants, puis bien souvent ensuite leurs petits-enfants, noyau de cette clientèle jeune, actuelle et future, dont on nous dit aujourd'hui qu'il faut la reconquérir. Ne commettons pas l'erreur de faire fuir cette clientèle fidélisée !


Manifestez votre opposition à ce projet, avant que le PLU ne soit arrêté lors d'un prochain Conseil Municipal.

En effet, on entrera ensuite dans une nouvelle phase. L'expérience montre que les avis, opposables ou non, des partenaires institutionnels qui seront alors consultés (les " personnes publiques associées ") conduisent rarement à une remise en cause de la forme, et encore moins du fond, de la décision initiale. Certes, le public sera ensuite consulté par voie d'enquête, mais il n'en résulte qu'exceptionnellement des modifications significatives du projet arrêté. C'est maintenant qu'il faut agir.

Exprimez-vous :
* pour que Lanslevillard et la station de Val Cenis sortent de cette logique suicidaire du " tout ski alpin ", contre l'extension du domaine skiable,
* pour le respect de l'authenticité du village, la requalification et la réhabilitation de l'habitat existant, contre la construction de nouvelles résidences de tourisme,
* pour que l'imagination, les efforts et les moyens se mettent au service du développement du tourisme hors saison d'hiver, qui est  le véritable défi à relever pour l'avenir,
* pour que soit préservé le patrimoine naturel, agricole, paysager, architectural et culturel qui constitue la richesse du  village,
* pour le maintien d'une agriculture en fond de vallée.

mardi 2 janvier 2007

Nos motivations

Pourquoi ?
Nous souhaitons que Lanslevillard :
- conserve tout son attrait,
- reste à l'échelle humaine,
- garde toutes les qualités qui ont jusqu'à maintenant assuré sa renommée (environnement, chaleur humaine, station familiale de ski et non pas usine à touristes..),
- construise des bâtiments aux dimensions plus modestes, intégrés dans le paysage, respectant les riverains.

Pour qui ?
- Pour tous les résidents permanents ou temporaires qui ont choisi Lanslevillard.

Comment ?
- En dialoguant et se concertant.

Avec qui ?
- Avec tous ceux qui souhaitent que Lanslevillard connaisse un développement harmonieux, qui apporte plus d'avantages que d'inconvénients, notamment aux résidents permanents, aux agriculteurs, aux commerçants, aux résidents secondaires qui y séjournent depuis plus de 40 ans pour certains d'entre eux et aux personnes qui y reviennent régulièrement.
- Avec la commission d'urbanisme de la commune.
- Et surtout avec Monsieur le Maire et le Conseil Municipal qui devront bien évidemment prendre les décisions privilégiant l'intérêt de tous les habitants plutôt que celui des promoteurs.